Plus de la moitié des salariés de retour permanent au bureau frustrés par le manque de flexibilité

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Selon une étude menée pour Slack, le retour à la normale et au présentiel après la crise sanitaire se heurte à des réticences des salariés. (Photo Pixabay)

La crise sanitaire a entraîné une modification importante des modalités du travail, notamment avec une adoption importante du télétravail. A l’inverse, l’évolution de la crise a signé un retour à la situation antérieure, générant parfois certains regrets chez les salariés. C’est ce que souligne une étude menée sur le sujet par Slack. En novembre 2021, 30 % des salariés étaient revenus cinq jours par semaine au bureau et le chiffre atteint désormais 34 %. Ce retour au présentiel est source de frustrations : 55% des répondants indiquent ainsi qu’ils préféreraient travailler de manière flexible au moins une partie du temps. En France, la situation est plus nuancée : 7,2% des sondés prévoient de chercher un nouvel emploi, 12,9% sont susceptibles de faire de même, 38% l’envisagent sans certitude et 41,9% ne comptent pas le faire.

La probabilité pour un collaborateur ayant de tels regrets de chercher un autre emploi est supérieure de 20 % par rapport aux autres. Dans les secteurs tendus, c’est évidemment un défi supplémentaire pour les employeurs. Malgré tout, le tout télétravail n’est pas non plus l’objectif de la plupart des salariés. En France, le modèle hybride est même devenu la norme : 23% veulent revenir travailler au bureau cinq jours par semaine, 31% préfèrent de l’hybride avec trois ou quatre jours par semaine au bureau, 28% un à deux jours par semaine, 12% quelques jours par mois et 5% seulement souhaiteraient passer au 100% télétravail. 79% attendent une flexibilité du lieu de travail.

Mais une autre flexibilité, plus appréciée encore que celle du lieu, est celle des horaires. 94% désirent ainsi bénéficier de flexibilité en matière d’horaires mais 65% indiquent qu’ils n’ont que peu ou pas de possibilités d’adapter leurs horaires par rapport à un programme préétabli.

Article original sur le site de notre publication sœur CIO.
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