Doter l’IA d’une base éthique solide qui pourra non seulement de protéger, mais aussi de promouvoir les droits de l’homme et la dignité humaine, tel est l’objectif de la norme mondiale de l’Unesco. (Photo Pixabay Gerd Altmann)
La norme mondiale sur l’éthique de l’intelligence artificielle (IA) présentée par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) doit être adoptée par ses quelque 200 États membres. Cette norme définit des valeurs et des principes communs qui serviront de guide à la construction de l’infrastructure juridique nécessaire pour assurer un développement sain de l’IA. Dans un communiqué, l’UNESCO a déclaré que l’utilisation de l’IA présentait plusieurs avantages, mais aussi des défis, notamment les préjugés sexistes et ethniques, les menaces importantes pour la vie privée, la dignité et l’autonomie, les dangers de la surveillance de masse et l’utilisation croissante de technologies d’IA peu fiables dans le domaine répressif.
La norme recommande de:
– Protéger les données par des actions allant au-delà de ce que font les entreprises technologiques et les gouvernements pour garantir aux individus une plus grande protection en assurant la transparence, l’agencement et le contrôle de leurs données personnelles. Elle indique que les individus devraient tous être en mesure d’accéder aux enregistrements de leurs données personnelles, voire de les effacer. Elle prévoit également des actions visant à améliorer la protection des données et la connaissance qu’ont les individus de leurs propres données, ainsi que leur droit de les contrôler.
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