Mettre en relation les candidats et les entreprises intéressées par les enjeux de la transition écologique, c’est l’objectif que s’est lancé le salon Normandurable. Un moyen pour les DRH de rencontrer des candidats déjà formés sur les questions du développement durable. (Photo Instagram Normandurable – DR)
« Il y a aujourd’hui une réelle demande des DRH en compétences dans les métiers de la transition écologique, a confié Matthieu Cattoni, co-fondateur du salon Normandurable à Enjeux RH. Pourtant, les formations sur le sujet se développent à peine. Et même si de plus en plus d’universités proposent des cursus tournés vers le développement durable, le sujet est longtemps resté au second plan. » Normandurable est un événement consacré spécifiquement aux métiers de la transition écologique dont la deuxième édition s’est tenue à Caen les 3 et 4 mars. Il met en relation des étudiants, jeunes diplômé et entreprises tournées vers les métiers de la transition écologique.
À titre d’exemple, Matthieu Cattoni mentionne deux secteurs d’activité particulièrement en recherche de profils formés au développement durable. Le BTP tout d’abord, avec la rénovation thermique des bâtiments. Alors que les aides de l’Etat, comme MaPrimeRénov’ créée en janvier 2020 pour inciter à la rénovation énergétique, se multiplient, les personnes formées dans ce domaine sont encore rares, selon l’organisateur du salon. Il en va de même pour la fabrication d’éoliennes offshore. Ces dernières se développent réellement depuis une dizaine d’années et la filière et les formations nécessaires commencent seulement à se mettre en place.
Les candidats recherchent des entreprises avec de réels projets de transition écologique
Le salon Normandurable cherche à mettre en avant les entreprises qui travaillent sur les questions de développement durable et les cursus universitaires qui développent des cursus adaptés. Matthieu Cattoni rappelle qu’aujourd’hui les candidats recherchent des entreprises qui ont un projet solide de transition écologique : « Les études montrent que les personnes qui souhaitent travailler dans la RSE n’ont pas juste envie de travailler sur des questions de communication mais sur des sujets de fond. L’intérêt de ces sociétés pour le développement durable ne doit pas relever du greenwashing. »
Clémence Tingry