Etude DGEFP/Afpa : le métier de DPO attire mais manque de moyens

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Dans sa 2ème étude sur le métier de délégué à la protection des données commandée à l’Afpa, la délégation générale à l’Emploi et à la Formation relève des réalités différentes entre des DPO disposant de moyens importants en termes de temps, de formation, de budget et de ressources humaines et d’autres arrivant difficilement à investir cette fonction. Seule l’utilité perçue de la mission les rassemble. (Photo Geralt/Pixabay)

Après la mise en place du RGPD en 2018, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion étudie l’évolution de la fonction de délégué à la protection des données (DPO) au-delà des enjeux légaux et de gouvernance, en partenariat avec l’Afpa. Cette initiative a également reçu le soutien de la Cnil, de l’AFCDP et de l’Apec. Les premières analyses confirment un attrait pour cette fonction avec un chiffre qui est passé de 11 000 professionnels déclarés auprès de la Cnil en avril 2019 à plus de  21 000 l’année suivante. Après une première étude montrant des disparités au sein de la profession, le ministère du Travail a mobilisé l’Afpa au travers d’une seconde étude. Son but ? Apporter, au-delà d’un portrait détaillé, des pistes pour l’accompagnement de ces délégués, qu’ils soient débutants ou confirmés.

Pour cela, 1600 DPO désignés auprès de la Cnil ont répondu à un questionnaire entre mars et avril 2020. Dans un premier temps, l’étude 2020 a fait l’objet d’une synthèse sur la réalité du métier, complétée par une analyse détaillée.  Celle-ci a été étayée par des  témoignages sur l’impact du RGPD dans les pratiques professionnelles et par un examen de la place du DPO dans l’organisation et des moyens mis à disposition. […]

Véronique Arène

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